Notre brillante ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin, mercredi 2 mars sur RMC, pour une prestation sans surprise, piteuse sur le fond et agressive sur la forme. En particulier, elle s'est entêtée dans son discours visant à différencier exploration et exploitation, alors même que les compagnies ont reconnues depuis longtemps l'utilisation de la fracturation hydraulique dès sa phase d'exploration.
De plus, lors de la réunion de Jaujac du 24 Février, le représentant du collectif nous a bien expliqué que le permis d'exploration est valable 5 ans et renouvelable, 2 fois... Donc 15 ans d'exploration... Durant ce permis d'exploration, les entreprises ont tout loisir de vendre le gaz extrait des puits... Et dès la fin du permis d'exploration, le permis d'exploitation est accordé automatiquement...
Si NKM dit bien qu’elle a lancé une enquête et qu’elle demande la révision du code minier pour qu’il soit en phase avec notre époque et notamment la charte de l’environnement, elle semble oublier deux choses.
D’abord elle oublie de préciser que le code minier est actuellement en révision, mais semble t-il, pour privilégier les miniers et ensuite que le rapport demandé sur l’expertise des entreprises minière sur les gaz de schiste ne fait que retarder leur exploitation. Ce retard est d’ailleurs très relatif, Monsieur Balkany ayant déjà annoncé qu’il forerait son premier puits dès le jour de la remise du rapport le 15 avril prochain, ça promet !
Quand Bourdin lui assène que les entreprises pétrolières et gazières informent sur leur site que l’exploitation se fera tôt ou tard, notre ministre semble moins à l’aise et finit presque par défendre l’industrie gazière.
Je vous invite donc à écouter le podcast ci-dessous, l’interview est intitulé l’invité de bourdin du 2 mars 2011 et la partie sur le gaz de schiste commence à 9 minutes 54 secondes après le début de l’émission.
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